Je ne sais plus vraiment comment j’en suis arrivée là. Je ressens une étrange brûlure et une douce et humide chose se glisser entre mes lèvres. Mes pensées se perdent. J’ouvre les yeux. Je me souviens de la soirée, j’ai bu, trop bu.

Je suis à genoux sur la moquette, nue, et sa langue me guide vers le sexe de son homme debout dominant. Je n’ai pas envie de m’occuper de lui.

C’est elle que je veux.

Je me souviens avoir découvert ses seins, les avoir touché, goûter même. J’en avais encore envie. Je me souviens que plus tôt j’étais dans sa chambre j’avais envie d’elle. Ils nous regardaient, elle pouvait faire ce qu’elle voulait de moi et ils aimaient la regarder me diriger je crois. Je n’avais jamais eut envie d’elle auparavant mais cette fois ci j’avais besoin de la douceur d’une femme, de sa peau, de découvrir les formes d’un autre corps féminin que le mien, de goûter à son corps et de m’y perdre.

Je voulais qu’ils disparaissent et nous laissent seules, je voulais qu’il disparaisse et ne sache jamais que j’aurais pris du plaisir ce soir là, je voulais oublier la manière dont je m’étais faite baiser le matin même et son refus de la veille de transformer l’instant complice que l’on partageait en une calme et attentionnée étreinte.

S. est nu maintenant et je m’occupe de X. je ne sais pas ce que je fais, mes gestes sont maladroits, je perd confiance qu’est ce que je fous là.

Il est à genoux et mes doigts se sont égarés sur son anus, je le caresse, je regarde mon homme, il est à quatre pattes lui aussi et elle le maintient par derrière, je l’imagine avec un gode-ceinture le pénétrer, je ne vois pas ses mains, est-ce qu’elle le branle ? est-ce qu’il bande ? Je ne supporte pas cette idée, j’ai toujours appréhender que cette scène se réalise, je sais qu’elle pourrait être la dominatrice dont il rêve et ne supporte pas qu’il puisse y prendre du plaisir, pas avec elle, je te l’avais dit.

Je me lève brusquement, pleure, exige de partir, je ne me souviens déjà plus…